Saturday 30 August 2014

Une vie de moins: pour Gaza

Esce il nuovo album del gruppo francese Zebda e in esso questa canzone di denuncia l'inferno dei palestinesi che vivono sulla striscia di Gaza. Il testo di Jean-Pierre Filiu (docente universitario e storico), incontrato dagli Zebda al loro concerto in Siria nel 1988 denuncia le derive della violenza dell'estremismo contemporaneo che allontana l'islam dalla sua vera tradizione.







"Je suis né dans un pays qui n’existe pas,
Je suis né sur une terre qui n’est plus à moi,
Une terre occupée, une terre piétinée,
Une terre autonome sur le papier,
Je suis né sous les You-Yous et les cris de joie,
Je suis né après bien d’autres dans le camp trop étroit,
La mer était ma frontière, mon sanctuaire,
Pour oublier les colons et le blocus et la misère,
J’ai grandi bercé au son des récits de l’exil,
J’ai grandi au creux des vies suspendues à un fil,
Le fil d’un espoir tenace dans l’impasse,
Un jour oui la tête haute nous aurons notre place,
Nous aurons notre place, nous aurons notre place.

J’ai grandi trop, trop, vite entre deuil et oubli,
J’ai grandi en tutoyant l’horizon infini,
Le sable chaud sous mes pas me portait vers l’au delà,
Je serai si grand si fort, on ne verra que moi,
J’ai vécu à Gaza sans jamais en sortir,
J’ai vécu de jours en jours sans remords ni soupir,
Malgré les barbelés le couvre feu les blindés,
J’ai chéri au fond de moi le rêve d’en échapper,
Le rêve d’en échapper, le rêve d’en échapper.

J’ai vécu les vagues humaines de l’intifada,
J’ai vécu cortèges et grèves drapeaux à bout de bras,
Nous chantions à pleins poumons notre passion,
Tandis qu’au dessus de nous paradaient leurs avions,
Je suis mort, a-t-on menti, d’une balle perdue,
Je suis mort assassiné par un homme inconnu,
Qui croyait faire son devoir en tirant dans le brouillard,
Sur des ombres ennemies aux armes dérisoires,
Je suis mort comme milles autres, mille après mille avant,
Je suis mort un soir d’automne, un soir de ramadan,

Mais je ne voulais que vivre, vivre libre,
Je ne voulais qu’être libre, je ne voulais qu’être libre,
Je ne voulais qu’être libre !!"

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